Capillas de Marmol – Rio Nireguao

16. 1. 2019 – 17. 1. 2019

Nach einer erstaunlich ruhigen Nacht so nahe bei der Strasse, fuhren wir am Morgen weiter entlang am türkisblauen Lago General Carrera. Bei Bahia Mansa bogen wir rechts von der Strasse ab, und fuhren ein paar hundert Meter eine steile Schotterpiste den Hang zum See hinunter. Von hier aus kann man eine Bootstour zu den «Capillas de Marmol», riesige, vom Wasser in Jahrmillionen aus dem Fels gewaschene Marmorhöhlen, unternehmen. Wir hatten Glück, und 5 Minuten nach unserer Ankunft ging die Tour schon los. Wir waren nur 5 Personen und zwei Guides auf dem Boot, und nach wenigen Minuten Bootsfahrt erreichten wir die Höhlen. Sie sind extrem eindrücklich und wunderschön anzuschauen. Vorallem im Kontrast des wirklich unglaublich türkisblauen Wasser des Sees.

Après une nuit bien calme malgré la proximité de la route, nous reprenons la route et longeons les rives du Lago General Carrera, d’un bleu turquoise intense. Au niveau de Bahia Mansa, nous bifurquons à droite sur une piste bien raide qui descend sur quelques centaines de mètres jusqu’à la berge du lac. C’est un des point de départ pour une visite des «Capillas de Marmol» accessibles uniquement en bateau. Ce sont des grottes creusées dans le marbre pendant des millions d’années par le lac. Nous avons de la chance, le prochain départ est 5 minutes après notre arrivée dans la baie. Nous embarquons avec trois autres personnes et deux guides, et après quelques minutes de bateau, nous sommes déjà au niveau des caves. Elles sont vraiment impressionnantes et magnifiques à observer, notamment le contraste avec l’eau vraiment turquoise du lac.

Nach der Rückkehr nach Bahia Mansa fuhren wir weiter, Richtung Puerto Rio Tranquilo, von wo auch viele Bootstouren zu den Höhlen starten, und assen dort in einem Imbiss ein superleckeres Sandwich mit Fleisch, Tomaten und Avocadosauce. Nach diesem Mittagessen ging es weiter Richtung Norden.

Après notre retour à Bahia Mansa, nous nous dirigeons vers Puerto Rio Tranquilo, d’où partent la majorité des tours en bateau, et en profitons pour déguster un délicieux sandwich à base de viande, tomate et avocat avant de reprendre la route vers le nord.

puerto rio tranquilo

Nach wenigen Kilometern wies ein Schild am Strassenrand auf Bauarbeiten an der Carretera vor Villa Cerro Castillo hin. Die Strasse ist zwischen 13 und 17h teilweise gesperrt. Wir beschlossen, unser Glück zu versuchen, und hofften darauf, ohne grosse Wartezeit passieren zu können. Das war dann schlussendlich auch möglich, wir warteten nur wenige Minuten. Die Baustelle ist ziemlich Lang. Hier wird die Carretera Austral mit einem Betonbelag versehen, und wir waren gar nicht unglücklich, nach einer Woche Schotterpiste mal wieder festen Belag unter den Rädern zu haben. Die Ruhe beim Fahren war schon fast unglaublich 🙂 Bis El Blanco, wo wir einen schönen Übernachtungsplatz auf einem Agritourismo fanden, war die Strasse durchgehend betoniert oder asphaltiert. Auf dem Agritourismo trafen wir dann auch noch Susanne und Andreas wieder. Auch sie hatten wir zuletzt auf Feuerland um Weihnachten herum gesehen. Am nächsten Morgen ging es auf asphaltierter Strasse weiter, zunächst bis Coyhaique, dem ersten grösseren Ort seit Cochrane. Dort tankten wir mal wieder auf. Der Sprit ist hier schon wieder deutlich billiger als ganz im Süden. Auch konnten wir uns hier mit Lebensmitteln eindecken, die Vorräte aus Argentinien gingen so langsam zur Neige. Bei völlig wolkensolsem Himmel, nach einem kleinen Rundgang durch das Dorf, ging die Fahrt nach dem Mittag weiter. Wir kamen auf weiterhin mehrheitlich asphaltierter Strasse schnell voran. Bei Villa Mañihuales sahen wir aber plötzlich schwarzen Rauch am Horizont aufsteigen, und dachten erst an einen Unfall. Wir fuhren ins Dorf hinein, und an dessen Ende, vor einer Brücke, war die Strasse durch die Carabineros abgesperrt, und hinter der Absperrung lag ein Haufen brennender Autoreifen. Wir parkten in einer Seitenstrasse und fragten die Beamten, was hier los sei. Es stellte sich heraus, dass die Leute vom Dorf gegen irgendetwas protestierten, gegen was, fanden wir leider nicht heraus. Der Carabinero sagte uns, dass es einen Umweg durch die Berge, auf ziemlich schlechten Strassen gebe, wo man dann etwa einen Kilometer unterhalb der gesperrten Brücke wieder auf die Hauptstrasse käme. Da wir keine Lust hatten, zu warten, und es unklar war, wann und ob überhaupt die Strassensperre an diesem Tag noch aufgehoben würde, entschlossen wir uns, den Umweg in Angriff zu nehmen. Wir mussten erst etwa 13km zurückfahren, und zweigten dann in die Berge ab. Die Strecke war sehr schön, und die Strasse gar nicht so schlecht wie befürchtet. Es waren allerdings etwa 100km Weg, bis wir zurück auf der Carrereta sein würden.

Après quelques kilomètres, un panneau routier indique des travaux sur la carretera peu avant Villa Cerro Castillo. La circulation est de temps en temps complètement interrompue entre 13h et 17h. Nous décidons de tenter notre chance et espérons ne pas devoir attendre trop longtemps avant de pouvoir passer. Ce fut le cas, nous n’avons attendu que quelques minutes. La portion en travaux est longue, la piste étant progressivement bétonnée. Quel bonheur de se retrouver sur un revêtement solide après une semaine de piste. Le calme dans l’habitacle en est presque incroyable 🙂 Nous poursuivons sur une carretera complètement bétonnée ou bitumée jusqu’à El Blanco, où nous nous arrêtons dans un sympathique petit agriturismo pour passer la nuit. Sur place nous retrouvons Susanne et Andreas que nous avions vus pour la dernière fois en Terre de feu. Le lendemain la route, toujours bitumée, nous mène jusqu’à Coyhaique, la première petite ville depuis Cochrane. Nous faisons le plein, les prix sont notablement plus bas que dans le sud. Nos réserves alimentaires d’Argentine commencent également à s’épuiser lentement, nous profitons donc d’être dans une ville pour acheter le nécessaire. Sous un grand ciel bleu, nous repartons après avoir fait un petit tour en ville. La route étant toujours bitumée nous allons quand même plus vite. Au niveau de Villa Mañihuales, nous apercevons soudain au loin un nuage noir de fumée, nous pensons alors à un accident. Nous poursuivons dans le village où nous nous retrouvons face à un barrage de carabineros  derrière lequel se trouvent un tas de pneus en feu. Nous nous garons et allons leur demander ce qu’il se passe. Apparemment les gens du village protestent contre quelque chose, contre quoi, nous n’avons pas réussi à savoir. Le carabinero nous indique qu’il est possible de contourner le barrage par une piste en très mauvais état, afin de reprendre la carretera un kilomètre après le pont bloqué. Etant donné que nous n’avions pas envie d’attendre et qu’il n’était pas possible de savoir combien de temps durerait le blocage, nous décidons de passer par le contournement. Nous devons d’abord reprendre le chemin inverse sur 13 kilomètres puis continuer dans les montagnes. Le chemin était superbe et la piste n’était pas en si mauvais état. Le contournement par contre s’est avéré être long d’une centaine de kilomètres.

Nachdem wir das Dorf El Gato durchfahren hatten, und uns wieder auf dem Weg Richtung Carretera befanden, wurde die Strasse zunehmend schlechter und steiler. Zudem wurde plötzlich die linke Hinterradbremse heiß, auch ohne dass wir viel bremsten. Dieses Problem war in der Schweiz schon einmal aufgetreten, und so hielten wir am Strassenrand an, bockten die Karre auf, und stellten den Nachstellmechanismus der Trommelbremse zurück. Somit schliffen die Bremsbacken nichtmehr und wir hätten eigentlich weiterfahren können. Kurz nachdem wir mit dem Schrauben begonnen hatten, hatte aber auf der anderen Strassenseite ein alter Chileno mit seinem Pickup gehalten. Wir hatten erst Mühe, ihn zu verstehen, begriffen dann aber bald sein Problem: Die rechte Spurstange hatte sich irgendwie aus dem Lenkgetriebe geschraubt, wie auch immer soetwas möglich ist. Wir versuchten ihm dann mit unserem Werkzeug und dem Wagenheber zu helfen, kriegten aber mangels genug grossem Gabelschlüssel die Spurstange nicht wieder festgeschraubt, und so gaben wir nach etwa einer Stunde gefummel mit der Gripzange etwas frustriert auf.

Après avoir traversé le village El Gato, et alors que nous étions enfin de nouveau en direction de la Carretera, la qualité de la piste s’est dégradée avec certains passages bien raides. De plus le frein arrière gauche s’est mis à chauffer, alors que nous ne freinions pas beaucoup. Ce problème était déjà survenu en Suisse, nous nous arrêtons donc en bord de piste, soulevons la voiture et réglons le mécanisme du frein à tambour afin qu’il n’y ait plus de friction. Nous pouvons ainsi reprendre la route. Sauf que peu après avoir commencé à résoudre notre problème, un chilien s’était arrêté en face de nous avec son pick-up. Nous avons eu quelques difficultés à le comprendre avant de rapidement nous rendre compte du problème: la biellette de direction droite s’étaient désolidarisée de la boîte de direction, aucune idée comment cela peut se produire. Nous essayons de l’aider avec nos outils et notre cric hydraulique, mais il nous manque une clé à molette assez grosse pour revisser la biellette. Après une heure d’effort à l’aide d’une pince-étau, nous abandonnons un peu frustrés.

reparatur

Der Chileno wurde dann von einem argentinischen Pärchen mit ihrem Wohnmobil mitgenommen, damit er in Villa Mañihuales, wo es wieder Handyempfang gab, Hilfe holen konnte. Wir hingegen fuhren nur noch ein kurzes Stück weiter, und Übernachteten kurz vor Villa Mañihuales am Ufer des Rio Nireguao.

Un couple argentin en camping-car prend le chilien en stop, afin de le conduire jusqu’à Villa Mañihuales, où il y a du réseau, afin de chercher de l’aide. Nous parcourons encore quelques kilomètres avant de nous arrêter pour la nuit sur les rives du Rio Nireguao, quelques kilomètres avant Villa Mañihuales.

rio nireguao

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