Jague – Fiambala

13. 3. 2019 – 14. 3. 2019

Nach einer total ruhigen Nacht, es fuhren in der ganzen Zeit, als wir da standen, gerade mal ein Roller und ein Auto vorbei, machten wir uns früh auf den Weg Richtung Villa Union. Zuerst passierten wir aber noch das kleine Kaff Jague, indem es keinerlei Infrastruktur wie Läden oder Tankstellen gibt. Kurz nach Jague führte die Strasse in einen Canyon. Die Landschaft wurde wieder sehr spektakulär und die Asphaltstrasse war bald zu Ende.

Après une nuit tout à fait tranquille derrière notre tas de cailloux, en tout et pour tout un scooter et une voiture sont passés sur la route dans la soirée, nous reprenons la route assez tôt le lendemain matin, et atteignons rapidement le village de Jague, où les infrastructures de base, comme une station service, sont absentes. Peu après la route mène dans un canyon aux roches ocres. Les paysages sont de nouveau spectaculaires et la belle route goudronnée s’arrête.

Nach einigen Kilometern erreichten wir dann das Dorf Vinchina. Da unser Tank langsam zur Neige ging, tankten wir an der dortigen NoName-Tankstelle 20 Liter nach, die wir bar bezahlen mussten. Am Ausgang des Dorfes stand dann ein einsamer Beamter der Gendarmeria Nacional, der uns natürlich kontrollierte. Wie immer war er aber mehr daran interessiert, zu erfahren, woher wir kommen, und ob uns das Land gefällt, als an unseren Papieren. Etwas später kamen wir dann in Villa Union an, einem doch etwas grösseren Ort. Wir konnten im einzigen Supermarkt, der geöffnet hatte, zwar Brot kaufen, sonst war da aber nicht viel zu haben. Immerhin konnten wir an der YPF-Tankstelle am Ortsausgang volltanken und mit der Karte bezahlen. Nach Villa Union trafen wir bald wieder auf die Ruta 40, und es ging erstmal wieder endlos geradeaus. Die Landschaft wurde aber bald wieder ziemlich speziell: Wir fuhren durch rote Felsen, die im Vormittagslicht leuchteten wie der Uluru in Australien. Danach folgte wieder eine kurvige Bergstrecke, auf der wir leider vergeblich nach einem Übernachtungsplatz suchten. Gegend Abend erreichten wir das kleine Dorf Pituil.

Quelques kilomètres plus loin nous atteignons Vinchina, où se trouve une station service, et il était temps, le réservoir est au plus bas. Etant donné que nous ne pouvons que payer cash, nous prenons le minimum qui nous permettra d’arriver à la prochaine station. A la sortie du village, nous tombons sur un gendarme chargé de contrôler les véhicules. Comme très souvent, il est plus intéressé par savoir d’où nous venons et si l’Argentine nous plait que par nos papiers. Un peu plus tard nous arrivons à Villa Union, un village un peu plus grand que ceux traversés jusqu’à présent. Dans l’un des seuls magasin ouvert, nous faisons quelques emplettes et pouvons faire le plein dans la station YPF en sortie de village qui accepte le paiement par carte. Après Villa Union nous retrouvons rapidement la Ruta 40, qui est de nouveau une succession de grandes lignes droites sans fin. Puis le paysage change soudainement et laisse la place à des roches d’un rouge intense qui brillent dans la lumière du matin en rappelant Uluru en Australie. Après ce passage montagneux, nous cherchons en vain un endroit pour passer la nuit avant d’atteindre le petit village de Pituil.

Vor Pituil

Auf der Strecke zwischen Pituil und Belen waren wieder diverse Punkte auf iOverlander eingetragen, wo man nahe der Strasse übernachten kann. Leider mussten wir dann aber feststellen, dass seit den Eintragungen offenbar beidseits der Strasse neue Zäune gebaut worden waren. Die wenigen Lücken in den Zäunen waren zudem alle mit abgeschlossenen Toren versperrt. Etwas frustriert fuhren wir dann ein Stück zurück, und fanden schliesslich die Abzweigung zur RP32, einer Schotterpiste, die nach Salado führt. Entlang dieser Strasse gab es endlich keine Zäune mehr, und wir konnten unser Nachtlager etwa 200m entfernt von der Strasse aufschlagen.

Sur la route reliant Pituil à Belen, nous avions vu sur iOverlander plusieurs points potentiels pour camper en restant proche de la route. Malheureusement nous nous rendons rapidement compte que depuis les derniers commentaires une clôture a été construite des deux côtés de la route, et que les quelques chemins s’en éloignant sont bloqués par des portails fermés à clé. Quelque peu frustrés, nous faisons demi-tour et bifurquons sur la RP32, une piste menant à Salado. Le long de cette route, pas de clôture, ouf, nous trouvons rapidement un endroit où nous installer pour la nuit à 200 m de la piste.

Uebernachtungsplatz am Morgen

Für einmal fuhren wir am nächsten Morgen nicht so früh los, und erreichten die nächste grössere Ortschaft, Belen, natürlich kurz vor der Siesta-Zeit. Fast alle Läden hatten schon geschlossen. Da wir auch dringend Frischwasser brauchten, gingen wir nochmals tanken, und konnten an der Tankstelle auch den Wassertank füllen. Hier sogar direkt mit dem Schlauch, was sehr praktisch war. An der Tankstelle sprach uns noch ein Toyota-Angestellter an, der total begeistert war, von unserem Gefährt, und unbedingt ein Foto machen wollte. Danach fuhren wir raus aus Belen. Im Tal des Rio Belen gibt es einige Übernachtungsplätze, die auf iOverlander eingetragen sind. Nach einigem Suchen fanden wir dann auch einen Zugang zum Fluss, der nicht total zugewachsen war, und konnten uns, zwar sehr nahe an der Strasse, aber durch Büsche sehr gut getarnt, für die Nacht einrichten. Als wir am folgenden Morgen wieder zurück nach Belen fuhren, erwartete uns am Ortseingang erneut die Gendarmeria Nacional. Hier mussten wir erstmals beide unsere Pässe zeigen. Sonst haben die sich meistens nur für den Führerschein und die Fahrzeugpapiere interessiert. Als der Beamte dann unsere vielen Stempel von Chile und Argentinien in unseren Pässen sah, fragte er uns natürlich prompt, welches Land uns denn besser gefalle. Wir legten uns aber nicht fest 🙂 Anschliessend fuhren wir zur Ausgrabungsstätte Shincal, einige Kilometer von Belen entfernt. Wir nahmen dort an einer sehr interessanten Führung durch die Ausgrabungen der Inca-Ruinen teil, und besuchten auch das kleine Museum.

Le lendemain matin nous prenons notre temps et arrivons dans la ville suivante, Belen, juste avant l’heure de la sieste bien sur, presque tous les magasins sont donc déjà fermés. Comme nos réserves d’eau s’amoindrissent, nous allons faire le plein d’essence et en profitons pour remplir le réservoir d’eau, à l’aide d’un tuyau pour une fois, c’est quand même bien pratique. A la station service un employé Toyota engage la conversation, il est totalement enthousiasmé par notre véhicule et en profite pour faire une photo. Nous quittons ensuite la ville endormie par la vallée du Rio Belen afin d’y chercher un campement pour la nuit. Après quelques recherches nous trouvons enfin un chemin d’accès qui n’a pas été envahi par la végétation et nous nous installons très près de la route soit, mais très bien dissimulés derrière les buissons. Le lendemain matin à l’entrée de Belen nous sommes de nouveau contrôlés par la gendarmeria nacional. Pour la première fois nous devons montrer nos deux passeports, d’habitude quand ils demandent des papiers ce sont le permis de conduire et la carte grise. A la vue des nombreux tampons du Chili et de l’Argentine, le gendarme nous demande lequel des deux pays nous préférons, hum joker, nous nous contentons d’une réponse diplomatique 🙂 Nous nous dirigeons ensuite vers le site de fouilles archéologiques de Shincal, à quelques kilomètres de Belen où nous prenons part à un tour guidé, super intéressant, à travers les ruines incas et visitons le petit musée.

Nach einem Mittagshalt am Strassenrand fuhren wir weiter in Richtung Fiambala, dem letzten Ort vor dem Paso San Francisco. Dieser Pass wird uns wieder zurück nach Chile bringen, diesmal auf über 4700m Höhe. Als wir am späten Nachmittag in Fiambala ankamen, waren wir etwas irritiert: Wir hatten uns den Ort viel grösser vorgestellt. Immerhin fanden wir einen günstigen Campingplatz, wo unser Auto auch gerade so reinpasste. Kurz nach unserer Ankunft kam noch ein weiteres Overlander-Gefährt auf dem dem Campingplatz an, der Landcruiser von Felix und Christine, natürlich aus der Schweiz 🙂 Nach 18h machten wir uns dann auf den Weg ins Dorf, um noch ein paar Vorräte für den Weg über den Pass einzukaufen. Das war aber gar nicht so einfach, die meisten Läden hatten auch um 18:30h noch geschlossen. Das allernötigste konnten wir aber auftreiben. Am Abend sassen wir dann noch eine Weile mit Felix und Christine zusammen. Da sie von Norden her gekommen waren, konnten sie uns viel Wissenswertes über Peru und Bolivien erzählen. Diese beiden Länder stehen bei uns ja demnächst auch auf dem Programm.

Après une pause déjeuner en bord de route, nous poursuivons direction Fiambala, dernières traces de civilisation avant le Paso San Francisco. C’est par ce col qui culmine à 4700 m d’altitude que nous retournons au Chili. Quand nous arrivons à Fiambala en début d’après-midi, nous sommes d’abord perplexes, nous nous attendions à un village un peu plus grand. Nous y trouvons quand même un petit camping, où le véhicule passe. Peu après notre arrivée, un autre véhicule overlander arrive au camping, le Landcruiser de Felix et Christine, des Suisses évidemment 🙂 Ayant assimilé le concept de sieste bien présent dans le nord de l’Argentine, nous attendons le début de soirée pour aller faire quelques courses avant d’attaquer la cordillère des Andes le lendemain. Nous nous rendons cependant vite compte que ça ne sera pas si facile, la plupart des magasins étant encore fermés à 18h30, nous trouvons quand même le minimum vital. Nous passons ensuite la soirée en compagnie de Felix et Christine qui arrivent du Nord et partagent avec nous leur expérience en Bolivie et au Pérou, les prochains pays sur notre liste.

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