Paso Pircas Negras

10. 3. 2019 – 11. 3. 2019

Nach der Übernachtung bei der «Mina El Tofo» ging es auf der Ruta 5 weiter, Richtung Copiapo. Dies ist der letzte Ort vor unserem nächsten Ziel, dem «Paso Pircas Negras», der auf bis zu 4400m nach Argentinien führt. Nach dem wir in Copiapo noch eingekauft und unseren Tank sowie die Kanister gefüllt hatten, machten wir uns gegen Abend auf den Weg Richtung Pass. Nach Copiapo, auf ca. 390m Höhe, führt die mit Bitumen befestigte Piste zuerst mit moderater Steigung in ein Tal. Von der Piste gehen anfangs noch viele Seitenstrassen ab, die zu Minen führen, und nicht befahren werden dürfen. Später steigt die Piste dann in teils engen Haarnadelkurven an, und die Gegend wird immer einsamer. Wir fuhren bis zum Einbruch der Dunkelheit, und übernachteten am Rand der Strasse auf ca. 3000m Höhe.

Après la nuit sur le site de l’ancienne mine «El Tofo», nous retournons sur la Ruta 5 direction Copiapo. C’est la dernière ville avant notre prochaine destination le «Paso Pircas Negras», qui mène en Argentine et culmine à 4400 m. Après avoir fait les courses, fait le plein et remplit les jerrycans, nous prenons en fin d’après-midi la route de la frontière. Après Copiapo, situé à 390 m d’altitude, la piste recouverte de bitume nous conduit d’abord dans une vallée en suivant une pente modérée. De la piste partent de nombreux chemins menant aux sites miniers et donc interdits d’accès. Ensuite nous prenons rapidement de l’altitude, la piste serpentant à flanc de montagne en enchainant les virages en épingle à cheveux et les alentours deviennent de plus en plus déserts. Nous roulons jusqu’au crépuscule et campons en bord de route à environ 3000 m d’altitude.

Am Morgen fuhren wir weiter Richtung Grenze, und erreichten bald eine Höhe von ca. 4200m. Danach ging es wieder etwas hinunter. Die eigentliche Grenze liegt auf 4175m Höhe und ist durch ein Schild sowie nicht mehr funktionstüchtige Schlagbäume markiert. Die Landschaft war absolut einzigartig, vorallem im Morgenlicht. Der gemeinsame Zollposten von Chile und Argentinien liegt auf ca. 4000m Höhe, einige Kilometer nach der Grenze. Der Grenzübertritt war einmal mehr völlig problemlos. Am Zoll trafen wir noch ein deutsches Paar, das mit einem Landcruiser mit Hubkabine eine sehr ähnliche Route wie wir bereist hat, und von Argentinien nach Chile einreiste. Nach dem Grenzübertritt erreichten wir auf der hier asphaltierten Strasse bald den höchsten Punkt des Passes, 4400m. Das Auto hatte das alles bis dahin problemlos mitgemacht, der Leistungsverlust durch die Höhe war vorallem an steilen Abschnitten gut spürbar, aber im Flachen machten wir auch in 4000m Höhe ohne Weiteres 80km/h. Nach dem überqueren der Hochebene, auf der die Laguna Brava gelegen ist, ging es dann auf schmaler Piste teilweise steil hinunter, und etwas später war die Strasse wieder asphaltiert. Am späten Nachmittag erreichten wir eine Höhe von unter 2000m, und übernachteten am Strassenrand, hinter einem vom Strassenbau übriggebliebenen Kieshaufen.

Le lendemain nous poursuivons la route vers la frontière et atteignons rapidement une altitude d’environ 4200 m, pour ensuite redescendre légèrement. La frontière est située à 4175 m d’altitude et est signalisée par un panneau ainsi que d’anciennes barrières. Le paysage est absolument unique, surtout dans la lumière du matin. Le poste de douane commun au Chili et à l’Argentine se situe un peu plus bas à environ 4000 m d’altitude, quelques kilomètres après la frontière réelle. Le passage de frontière se passe une nouvelle fois sans problème. A la douane nous rencontrons un couple d’allemands qui voyage sur un itinéraire similaire au notre, et passe de l’Argentine au Chili. Après avoir franchi la frontière, nous atteignons rapidement le point le plus élevé, 4400 m. La voiture supporte bien l’altitude. La perte de puissance due à l’altitude est particulièrement perceptible dans les montées abruptes, mais dans les plats elle avance sans broncher à 80 km/h, même à 4000m d’altitude. Nous traversons ensuite le plateau sur lequel se trouve la Laguna Brava, puis redescendons sur une piste étroite et en pente raide avant de retrouver le bitume. En fin d’après-midi nous atteignons une altitude de moins de 2000 m et nous installons pour la nuit derrière un tas de gravier en bord de route.

Leave a comment